Pour souligner la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le pape François appelle les catholiques du monde à retrouver certaines dimensions essentielles de leur existence et de leur humanité qui pourraient risquer de s'assoupir dans un style de vie rempli de confort.

Expliquant le titre de son message "Il ne s'agit pas seulement de migrants", le pape rappelle que la manière dont nous traitons les migrants et les réfugiés reflète aussi sur notre propre vie. En nous intéressant à eux, nous nous intéressons aussi à nous et à tous; en prenant soin d'eux, nous grandissons tous; en les écoutant, nous laissons aussi parler cette part de nous que nous gardons peut-être cachée parce qu'aujourd'hui elle n'est pas bien vue.

Il ne s'agit pas seulement de migrants: il s'agit aussi de nos peurs. Ces peurs qui conditionnent souvent notre façon de penser et d'agir au point de nous rendre intolérants, fermés, et peut-être même racistes sans nous en rendre compte.

Il ne s'agit pas seulement de migrants: il s'agit de charité. Une charité qui doit s'exercer d'abord envers ceux et celles qui ne sont pas en mesure de nous rendre la pareille, ni même peut-être de remercier.

Il ne s'agit pas seulement de migrants: il s'agit de notre humanité. Quand nous somme compatissants, nous faisons vibrer les cordes les plus sensibles de notre humanité pour reconnaître la souffrance de l'autre et passer tout de suite à l'action pour le soulager, le soigner et le sauver.

Il ne s'agit pas seulement de migrants: il s'agit de n'exclure personnes. Ceci pour favoriser le développement véritable et la croissance intégrante de toutes les génération.

Il ne s'agit pas seulement de migrants: il s'agit de mettre les derniers à la première place. Parce que dans la logique de l'Évangile, les derniers viennent en premier et nous devons nous mettre à leur service.

Il ne s'agit pas seulement de migrants: il s'agit de toute le personne, de toutes les personnes. Parce que dans toute activité politique, dans tout programme, dans toute action pastorale, nous devons toujours mettre au centre la personne.

Il ne s'agit pas seuelement de migrants: il s'agit de construire le Royaume de Dieu. Et ce Royaume, il se construit ensemble.
 

 

Le Pape François conclut en disant que la réponse au défi posé par les migrations contemporaines peut se résumer en quatre verbes: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Ces verbes ne valent pas seulement pour les migrants et pour les réfugiés: ils expriment la mission de l'Église envers chaque homme et chaque femme du monde.

 

Message intégral du Pape François pour la Journées mondiale du migrant et du réfugié

 

 

Images:
parskeeze sur Pixabay 
Gerd Altmann sur Pixabay 
Siddhant Soni sur Unsplash