À titre personnel, tout comme membre et chef des diocèses de St-Jérôme et de Mont-Laurier, je suis extrêmement triste et je regrette profondément la compromission historique de l'Église catholique avec les décisions gouvernementales qui ont établi et régi les pensionnats autochtones au Canada.

Depuis la découverte du cimetière de Kamloops, j’ai beaucoup consulté et travaillé avec mes frères évêques, j’ai beaucoup prié, j’ai communié à la souffrance des survivants des écoles résidentielles. La célébration eucharistique que j’ai présidée dimanche 6 juin à la cathédrale de St-Jérôme a été orientée aux intentions des victimes de ce drame.

Le 10 juin dernier, la Conférence des évêques catholiques du Canada a publié un communiqué au sujet d’une délégation des Métis, des Inuits et des Premières Nations auprès du Saint Père; je vous invite à en prendre connaissance (voir le site web de la Conférence). En tant que membre du bureau de direction de la CÉCC, je m’engage personnellement à poursuivre ce travail commencé il y a plus de deux ans. Avec nos frères et sœurs autochtones, je veux avancer sur le chemin de la réconciliation et vivre cette rencontre importante avec le Pape François.

Que le travail que nous poursuivons nous amène à promouvoir la vie de tous, la paix entre nous et un avenir commun constructif!

† Raymond Poisson
Évêque de Mont-Laurier et de Saint-Jérôme