Le 12 octobre dernier, dans le cadre du Mois Missionnaire Extraordinaire (MME), le diocèse de Mont-Laurier organisait, à la paroisse Notre-Dame-de-l’Alliance, une rencontre de partage et d'échange avec Mary-Laure Joly et René Ayala, missionnaires laïcs.
 

Leur témoignage d'engagement comme missionnaires laïcs associés aux Missions Étrangères du Québec a montré quelles formes peut prendre la mission baptismale dans l'Église et dans le monde.

Que ce soit à titre de professeure d’espagnol comme Marie-Laure qui est d'origine française ou à titre d’anthropologue comme René qui est d'origine bolivienne, c’est à la lumière de la foi, parfois un peu hésitante, que le chemin de la mission s'est ouvert devant eux. Plus concrètement, ils se sont investis dans des projets à caractère éducatif hors de leurs pays respectifs. Leur approche était souvent d’accepter des projets qui permettaient de répondre à une préoccupation humanitaire et à un profond désir de vivre et de cheminer avec les personnes rencontrées, tout ceci impliquant de prendre le temps nécessaire pour apprendre la langue et de s’imprégner «en douceur» des diverses cultures nouvelles.

Pour Marie-Laure et René, devenir missionnaires laïcs associés, à la fois au plan individuel, comme couple ou comme famille a souvent demandé des adaptations et des périodes de discernement. Des adaptations qui se sont également manifestées auprès du milieu associatif religieux et des milieux éducatifs où ils ont œuvré afin de leur accorder une place leur permettant d’évoluer et de grandir. Cette faculté d’adaptation des personnes et des institutions à permis à cette famille de s’épanouir et de pouvoir véritablement répondre à la mission baptismale.

Comme c’est souvent le cas dans le discernement spirituel qu’une telle démarche demande, accepter et partir mission implique bien plus que d’investir du temps et de l'argent. Il faut d'abord s'inverstir personnellement. C'est l'unique manière de répondre à l'appel de Jésus pour être baptisés et en envoyés.