15 mars 2019- Dans un communiqué publié alors qu’ils terminaient leur assemblée plénière du printemps, les évêques catholiques du Québec ont mentionné apprendre avec horreur et douleur le terrible crime qui a été commis en Nouvelle-Zélande à l’endroit de gens qui ne faisaient que prier.

Les évêques réaffirment que la liberté religieuse est un droit fondamental que tous ont le devoir de respecter et ils unissent leur voix à toutes celles qui dénoncent et rejettent la violence sous toutes ses formes. Au tout début de la Bible, le texte de la Genèse relate le meurtre d’Abel H’abil par son frère Cain K’abil. Dieu dit alors à Caïn: « Où est ton frère Abel ? » Il répondit: « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? » Dieu dit alors: « Qu'as-tu fait ? Le sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. » (Cf Gn 4, 9-10) 

Au moment de la célébration de l’eucharistie qu’ils ont partagée le matin du 15 mars, le cri du sang de nos frères et sœurs tués et blessés a monté jusqu’au cœur des évêques qui ont alors prié pour ces frères et sœurs, pour leur famille, pour leurs communautés. Ils appellent toutes les personnes de bonne volonté à se laisser toucher par ce cri. Chaque personne humaine est un don qu’il nous faut accueillir et chérir tel un membre de notre famille.